Gagner avant la fin du temps réglementaire c’est bon pour la confiance avant d’aborder ce quart, même si ce n’était pas face à la meilleure équipe du groupe ?
Non, on le sait mais tous les matchs sont difficiles. On l’a vu sur les jours précédents, on a été en difficulté face à la Mongolie alors que c’est une équipe qu’on gagne en général facilement, sans vouloir leur manquer de respect, donc on a été très appliquées contre les Roumaines. C’est sûr que de terminer avant le temps réglementaire c’est ce qu’on se fixe en général comme objectif, parce que mine de rien c’est une minute par-ci, une minute par-là de récupération en plus et de fatigue en moins dans les jambes. Donc on est très contentes bien sûr mais on sait que le plus dur reste à venir.
Vous avez mis cinq minutes avant de décoller et de creuser l’écart, c’est encore compliqué pour vous d’entrer dans le match dès les premières minutes ?
Oui et non, forcément il y a encore un peu de pression mais on sait qu’on peut monter en puissance, on sait qu’on est bien physiquement, donc maintenant c’est sûr qu’on que pour les matchs qui arrivent on ne peut pas se permettre de se reposer ou de commencer un peu plus tranquillement.
Est-ce qu’il y a eu un déclic entre dimanche où vous perdez vos deux matchs et hier ? Vous n’avez pas montré le même visage, que s’est-il passé entre ces deux jours ?
Je pense que le déclic est venu petit à petit. On s’est pris une grosse claque d’entrée lors du premier match. On a eu une belle réaction face à l’Italie puis on a été en difficulté le lendemain, donc les déclics ils se font tous les jours j’ai l’impression avec nous. Chaque jour est un nouveau combat, chaque match à sa particularité. À chaque match il nous faut un déclic, parfois il est en notre faveur et parfois non, comme dimanche.
Quel sera le discours de la capitaine avant d’entamer les matchs couperets où il n’y a plus le choix, il faudra gagner pour avancer dans la compétition ?
Oui, je sais ce que je vais leur dire, mais ça reste dans le groupe aussi. On ne sait pas encore forcément contre qui on va tomber et finalement peu importe. Si on veut passer le quart, il faut gagner contre chaque équipe qui s’opposera à nous. Il n’y a plus à réfléchir, il faut y aller.