En 2020 puis 2021 elle avait participé à l’Open de France avec Old School Fever puis Team Geneva. Léa Saboui a également usé ses baskets à Bandol, Hyères, Draguignan, Lorgues. L’appel du 3x3 est plus fort que tout. "C’est une grande et longue histoire d’amour qui a commencé il y a plus de 20 ans avec les tournois sponsorisés par des marques de sport", explique-t-elle. "À l’époque, j’évoluais aussi à Aix-en-Provence et je jouais sur les playgrounds en compagnie de Nathalie Lesdema. Quand je suis arrivée dans le Var il y a cinq ans, j’ai rencontré Anthony Christophe qui m’a fait découvrir le circuit officiel de la Superleague."
Mais la jeune femme de 36 ans n’est pas qu’une consommatrice 3x3, elle est désormais la cheville ouvrière du développement de la pratique dans le Var en tant que bénévole au sein du Comité. Avec une énergie de tous les instants. Les débuts modestes des plateaux organisés pour lancer le championnat départemental l’ont ainsi convaincu de franchir le pas. "Je me suis renseignée pour savoir comment aider et on m’a parlé du Comité où je suis entrée il y a deux ans en tant que responsable de la commission 3x3." Et les résultats ne se sont pas fait attendre. 95% des clubs du Var ont ainsi engagé une équipe 3x3 en championnat. Une mobilisation obtenue par un véritable travail de terrain. "Le secret, c’est que nous avons fait du cas par cas en nous déplaçant dans chaque club", insiste Léa Saboui. "Nous avons travaillé pour déconstruire les stéréotypes du basket de rue et pour montrer tout le potentiel du 3x3 au niveau du développement technique des joueurs. Au Comité nous avons une commission d’une quinzaine de personnes qui travaillent pour le développement du 3x3 sur le territoire." Jusqu’à 160 équipes ont participé à une journée de championnat avec des clubs ayant fait le choix d’ouvrir des créneaux spécifiques dédiés à la pratique. "Le 3x3, c’est un virage que les clubs doivent prendre, comme celui qui avait été pris avec les écoles de MiniBasket il y a quelques années", conclut Léa Saboui.
