Quatre victoires d’étapes, une demi-finale à l’Open de France et 7 500€ empochés, on peut dire que la découverte du circuit Superleague 3x3 a été un franc succès pour Stepha M’Baye et l’équipe d’Elite Baller. Arrivée au 3x3 par l’intermédiaire de sa coéquipière en club, Kimberley Adonis, la joueuse du Champagne Basket ne compte pas s’arrêter en si bon chemin...
Vous êtes l’une des équipes qui a fait le plus d’étapes l’année dernière sur le circuit. Comment s’organise la gestion du calendrier et des déplacements chez Elite Baller ?
On a la chance d’avoir l’association Elite Baller qui essaye de nous financer quelques déplacements dans l’année. La moitié est financée par l’association et l’autre par nos propres moyens. On a pour but que ce soit l’association qui nous finance en intégralité par la suite. Dès que le programme est sorti on a commencé à dire nos disponibilités, on essaye de planifier en avance quels tournois on souhaite faire pour pouvoir organiser notre déplacement. En général on se rejoint directement sur place sauf dans certains cas, par exemple avant le premier Open Plus de la saison dernière on s’est rejoint à Paris.
Vous parvenez à rentrer dans vos frais au final ?
Quand on va loin dans un tournoi on arrive à rembourser nos frais et c’est le but à chaque fois. L’aspect financier et les prize money proposés jouent quand même sur notre participation, je ne serais peut-être pas allé jouer certains tournois sans ça.
Quels sont vos objectifs pour cette nouvelle saison de Superleague ?
Si je me suis engagée avec Elite Baller dans le 3x3 c’est pour faire l’intégralité du circuit et aller à l’Open de France. Cette saison on veut continuer à faire des étapes et cumuler un maximum de points, l'objectif pour nous c’est de remporter l’Open de France. On attend aussi avec impatience l’Open Plus de Baie-Mahault en Guadeloupe.
Que penses-tu du niveau global de la Superleague ?
Le niveau varie en fonction des étapes et du calendrier. On sait que les grosses équipes vont plutôt aller vers les étapes avec un prize money plus intéressant. On retrouve aussi beaucoup de joueuses de Ligue Féminine 2 sur le circuit, ce qui permet d’avoir un niveau de jeu assez bon. Pour l’Open de France c’est encore un cran au-dessus avec la présence de joueuses issues des Equipes de France et les meilleures joueuses du circuit. Je pense que quelques équipes vont changer cette année mais le niveau sera une nouvelle fois assez élevé.
Comment est-ce que vous vous préparez avant chaque étape ?
On se prépare en regardant beaucoup de 3x3, on essaye de trouver des systèmes qui nous conviennent. Avant le début des Open Plus on essaye de faire des séances d’entrainement sur Paris pour apprendre à jouer ensemble car c’est quand même très différent du 5x5. L’important c’est de bien communiquer et de se dire ce qui va et qui ne va pas. Quand j’ai commencé avec les filles je connaissais que Kimberley mais on apprend vite à se connaître sur le terrain.
Est-ce que tu décroches un peu du basket après ta saison de 5x5 et avant d’enchainer sur le circuit Superleague ?
On ne coupe quasiment pas, c’est juste une histoire de quelques semaines. Certaines de mes coéquipières préfère couper complétement l’été, moi ça ne me dérange pas d’avoir du basket tout le temps. L’ambiance est différente d’une saison de 5x5 parce qu’on est avec des copines, c’est plus tranquille et on a un peu moins de pression. En plus on a toujours été super bien accueillies par les organisateurs et les bénévoles. L’ambiance est conviviale, on échange beaucoup entre les différentes équipes. L'aspect compétition est bien présent, en particulier quand on rencontre les mêmes équipes tout l’été mais il y a aussi le côté humain dans lequel on arrive à rigoler toutes ensemble en dehors des matchs.
A long terme, pourrait-on voir Elite Baller participer à des étapes du circuit international féminin ou à des compétitions hors période estivale ?
Un circuit professionnel à l’année pourrait nous intéresser, on n’est pas bloqué que pour l’été. Quand on voit des équipes comme Bordeaux Ballistik qui sont invité sur des étapes de Women’s Series ou sur des tournois internationaux on trouve ça super intéressant. On a déjà joué la sélection Espagnoles lors de l’Open Plus du Havre, voir le niveau international c’est toujours intéressant et enrichissant.
