Un premier Masters à Paris
Après ce premier Masters parisien, je suis un peu frustré sur le déroulé de notre tournoi. On a un premier match compliqué contre Vienne, qui au final gagne le Masters. On a une belle réaction sur le deuxième match pour se qualifier pour les quarts de finale contre l’équipe Serbe de Čačak. Et ensuite il y a le quart de finale contre Utrecht, qui pour moi était abordable, parce que c’est une équipe qu’on avait jouée plusieurs fois la semaine précédente. On les connaissait très bien, parce qu’on s’était entrainé à Amsterdam toute la semaine avec eux pour préparer le Masters. On a bien commencé le match et ensuite on est sorti du plan de jeu. On a complétement déjoué et on perd. C’est une déception parce que j’aurais voulu aller plus loin.
Le statut de l’équipe a changé
Le fait d’avoir performé à Utrecht a changé notre statut auprès des autres équipes qui ne nous voit plus de la même façon. Avant, tout le monde nous voyait plus comme des outsiders et après Utrecht, ils nous voient comme une équipe qui peut aller en finale et peut-être gagner un Masters. Je pense que ce facteur a joué, même si le fait de jouer à la maison a pu indirectement mettre une petite pression sur les joueurs.
Une bonne performance malgré tout
En réalité ce quart de finale est bonne performance, mais on a tendance à vouloir tout, tout de suite. Il ne faut pas oublier que l’équipe n’a que quatre mois d’existence. En deux Masters, on fait une finale et un quart, je pense qu’il y a pas mal d’équipes sur le circuit qui aimeraient être à notre place. On est dans ce qu’on veut faire, maintenant il faut qu’on gagne en régularité et qu’on essaie surtout d’attraper un autre Masters, parce que notre objectif c’est de se qualifier pour la finale mondiale à Abu Dhabi.
Quand on prend un peu de recul, on se rend compte que nos défaites arrivent contre les deux finalistes du Masters. Il faut noter que le niveau de ce premier Masters à Paris était très relevé. On a vu Ub et Liman, les deux meilleures équipes au monde actuellement, qui n’accèdent pas à la finale. Ils perdent en quart de finale et en demie contre Vienne. Ça place le niveau du tournoi et le niveau des finalistes.
Encore la finale mondiale dans le viseur
La saison n’est pas terminée pour 3x3 Paris, il y a encore un Super Quest à aller chercher. On va partir en Arabie Saoudite début novembre pour essayer de se qualifier pour le Masters d’Hong Kong. Après ça j’espère avoir une allocation pour un challenger au Brésil, qui sera une chance supplémentaire pour se qualifier pour Hong Kong. Ensuite on verra, il faudra performer pour décrocher une qualification pour Abu Dhabi.
On peut toujours envisager cette finale mondiale. On est 14e actuellement au ranking du World Tour, il faut être dans les 12. Il faut savoir que ce ranking ne prend en compte que les équipes qui ont participé à des Masters cette saison. On paie là un peu notre jeunesse sur le circuit et le fait d’avoir participé tard à notre premier Masters. Mais c’est de bon augure pour la saison prochaine.
Un premier bilan encourageant
Cette première saison sur le World Tour est difficile, mais on progresse. Je pensais que ça mettrait un plus de temps à se mettre en route et c’est vrai que la finale à Utrecht a tout de suite mis la lumière sur l’équipe. On sait maintenant ce qu’on doit faire et ne pas faire pour performer. On est dans notre plan, on emmagasine de l’expérience et on progresse. On a gagné un Super Quest, on a fait une finale de Masters, on progresse, c’est très encourageant.
Il faut garder en tête que tout ce qu’on a fait pendant cette première saison va nous aider pour la saison prochaine. En plus les organisateurs vont nous connaitre, et comme le circuit marche aussi beaucoup avec le bouche-à-oreille avec des connexions et du réseau, le fait que 3x3 Paris existe et qu’elle ait performé va nous aider pour postuler à des tournois du World Tour.
Prochaines échéances :
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