Toulouse : le favori tricolore en quête de régularité
Tête de série numéro 2 du tournoi, Toulouse arrive à Orléans avec l’objectif clair de finir dans le top 3 et sécuriser son billet pour Shenzhen. Emmenée par le vice-champion olympique Jules Rambaut et les internationaux Paul Djoko, Hugo Suhard et Raphaël Wilson, la formation toulousaine dispose de sérieux atouts sur le papier. Reste à convertir ce potentiel en résultats après deux sorties en demi-teinte (élimination dès les poules à Vienne). Leur poule reste accessible mais pas sans pièges, avec Seef (Bahreïn), équipe en développement, et Marijampole Mantinga (Lituanie), des habitués du circuit mondial toujours coriaces.
Bordeaux : solide et ambitieux
Engagés depuis plusieurs semaines sur le circuit espagnol, Bordeaux s’est offert une victoire à Cadiz synonyme de qualification pour le Challenger de Pristina et une demi-finale à Saragosse. Une dynamique encourageante pour aborder ce Challenger, même si les Masters disputés cette saison ne leur ont pas souri (10e et 12e places). Leur finale au Challenger de Baoding en début d’année montre cependant qu’ils savent répondre présents face aux meilleures nations mondiales. À Orléans, la tâche s’annonce rude avec un duel face aux numéro 1 mondiaux d’Ub Huishan (Serbie) et Podebrady (République Tchèque), équipe en rodage mais capable de créer la surprise. Le collectif bordelais affiche un solide roster sur le papier avec la présence de références de la discipline comme Antoine Eito, Alex Vialaret, Baptiste Oger et Emmanuel Monceau.
Ermont SENEF : l’outsider à surveiller
Après une victoire à Dijon sur le circuit national « Superleague 3x3 FFBB » et une demi-finale prometteuse au Challenger de Poitiers, Ermont arrive à Orléans avec de la confiance mais deux absences de taille : Hervé Jean-Pierre et Lucas Malary, appelés avec l’équipe de France U23. Un handicap, certes, mais le collectif du Val d’Oise possède d’autre atouts avec Bilal Ajili, David Amarh, Jenny Kanana et Yves Teukam. Le Q-Draw (tour de qualification) s’annonce cependant piégeux : Zürich Gutzwiller en ouverture et surtout Milan, composé d’une base de l’équipe nationale italienne qui se prépare pour le Masters de Hong Kong. Un test grandeur nature.
Elancourt : le petit nouveau plein d’envie
Révélation du Challenger de Poitiers avec une belle place en quarts de finale, Elancourt fait ses premiers pas sur la scène internationale cette saison. Emmenée par les anciens de l’équipe professionnelle « 3x3 Paris », Vincent Fauché et Alexandre Aygalenq puis complété par Daryl Neree et Kévin Thalien, la formation francilienne mise sur sa cohésion et son intensité pour surprendre. Mais pour cela il faudra d’abord passer un Q-Draw relevé face à Tbilisi, collectif national géorgien qui débute en World Tour, et Bucarest Stiinta, armada d’internationaux roumains et ukrainiens qui a déjà franchi les qualifications à Poitiers. Il faudra un sans-faute pour espérer accéder au tableau principal.
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